Revendications de Unis-sons et PACT IdF
Unions d’acteurs de la free party au niveau national et local
Depuis plus de 15 ans, les free parties (soirées techno à prix libre organisées par des jeunes amateurs et bénévoles) posent un problème radical de société.
Pour beaucoup d’élus, de représentants des institutions et de nombreux citoyens, ce sont des nuisances qui doivent être combattues sans ménagement.
Pour d’autres, le millier de collectifs et associations répartis sur le territoire français, les dizaines de milliers de jeunes participants réguliers à ces soirées, c’est une pratique culturelle, un mode de vie parfois, et surtout une passion basée sur l’échange, le partage, le bénévolat et la solidarité.
Entre les deux, le fossé reste profond. On déplore surtout le manque d’une politique cohérente à l’échelle nationale, qui oscille à l’heure actuelle et selon les lieux, entre tolérance et rejet, accompagnement ou répression.
C’est pourquoi, nous faisons parvenir aux candidats les revendications suivantes :
• Nous souhaitons l’ouverture d’une concertation nationale sur le sujet des free parties, avec la participation des Ministères de la culture, de la Jeunesse, de la Santé et pas uniquement de l’Intérieur.
• Nous voulons une politique cohérente à l’échelle nationale : nous ne voulons plus être à la merci des changements de personnel dans les ministères, les préfectures, les mairies ou les forces de l’ordre.
• Nous demandons l’ouverture de concertations décentralisées dans les régions et les départements, avec les élus locaux qui sont les premiers concernés par nos soirées.
• Nous souhaitons que le volet de la loi LSQ de 2002 qui permet la saisie du matériel des organisateurs soit supprimé. Notre mouvement ne justifie pas une législation d’exception hérité de la vague répressive post 11 septembre 2001 !
• Que ce soit pour les petits ou les grands rassemblements, nous voulons des espaces pour pratiquer notre passion. Teknivals, multi-sons, free parties petites ou grandes doivent pouvoir trouver leurs place sans avoir à entrer dans l’illégalité ou le rapport de force.
• Nous ne voulons plus être les victimes collatérales de la guerre à la drogue. Prévention et information plutôt que répression envers des organisateurs de soirées. Croire qu’on empêche l’usage de la drogue en empêchant les soirées est illusoire et injuste !
Unions d’acteurs de la free party au niveau national et local
Depuis plus de 15 ans, les free parties (soirées techno à prix libre organisées par des jeunes amateurs et bénévoles) posent un problème radical de société.
Pour beaucoup d’élus, de représentants des institutions et de nombreux citoyens, ce sont des nuisances qui doivent être combattues sans ménagement.
Pour d’autres, le millier de collectifs et associations répartis sur le territoire français, les dizaines de milliers de jeunes participants réguliers à ces soirées, c’est une pratique culturelle, un mode de vie parfois, et surtout une passion basée sur l’échange, le partage, le bénévolat et la solidarité.
Entre les deux, le fossé reste profond. On déplore surtout le manque d’une politique cohérente à l’échelle nationale, qui oscille à l’heure actuelle et selon les lieux, entre tolérance et rejet, accompagnement ou répression.
C’est pourquoi, nous faisons parvenir aux candidats les revendications suivantes :
• Nous souhaitons l’ouverture d’une concertation nationale sur le sujet des free parties, avec la participation des Ministères de la culture, de la Jeunesse, de la Santé et pas uniquement de l’Intérieur.
• Nous voulons une politique cohérente à l’échelle nationale : nous ne voulons plus être à la merci des changements de personnel dans les ministères, les préfectures, les mairies ou les forces de l’ordre.
• Nous demandons l’ouverture de concertations décentralisées dans les régions et les départements, avec les élus locaux qui sont les premiers concernés par nos soirées.
• Nous souhaitons que le volet de la loi LSQ de 2002 qui permet la saisie du matériel des organisateurs soit supprimé. Notre mouvement ne justifie pas une législation d’exception hérité de la vague répressive post 11 septembre 2001 !
• Que ce soit pour les petits ou les grands rassemblements, nous voulons des espaces pour pratiquer notre passion. Teknivals, multi-sons, free parties petites ou grandes doivent pouvoir trouver leurs place sans avoir à entrer dans l’illégalité ou le rapport de force.
• Nous ne voulons plus être les victimes collatérales de la guerre à la drogue. Prévention et information plutôt que répression envers des organisateurs de soirées. Croire qu’on empêche l’usage de la drogue en empêchant les soirées est illusoire et injuste !